Outil de gestion de la qualité du lait
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Dossiers - Prévention bovine


Au cours de la traite, lorsque l’éleveur constate une modification du lait (Viscosité, couleur, présence de grumeaux) avec en plus, quelques fois, une inflammation plus ou moins importante du quartier de la glande mammaire voire même une atteinte de l’état général de l’animal (Température, abattement, chute d’appétit...), il fait appel à son vétérinaire ou bien s’il s’estime compétent, il essaye de la soigner lui-même.

Dans tous les cas, il lui faudra jeter le lait de plusieurs traites, effectuer des soins et identifier l’animal pour ne pas remettre dans le tank, du lait chargé en inhibiteurs. Il lui faudra noter attentivement dans son registre d’élevage le numéro de l’animal concerné, les médicaments administrés, la voie d’administration, les doses utilisées et les délais d’attentes à respecter. En cas de mammites à répétition sur son troupeau, il devra psychologiquement assumer son appréhension avant d’entrer en salle de traite deux fois par jour.

Les mammites constituent pour l’exploitation une perte de revenu directe ou indirecte substantielle !

Une autre forme plus insidieuse de mammite est constituée par les mammites sub-cliniques, inapparentes. L’éléveur dispose de deux "Systèmes" pour les mettre en évidence : le comptage cellulaire individuel, vache par vache, effectué par le contrôleur laitier à intervalles réguliers et le C.M.T (California Mastitis Test). Ce dernier permet, par l’augmentation de la viscosité du réactif, d’évaluer la quantité plus importante de leucocytes présents dans le lait. Les leucocytes sont présents naturellement mais en faible quantité, dans la mammelle. Lorsque leur nombre augmente, ils constituent le révélateur d’une pénétration plus ou moins massive de germes indésirables.

La présence de germes dans la citerne de la glande mammaire, voire dans le parenchyme, pénalise la production laitière, favorise l’apparition de mammites cliniques, et dans les cas où cette situation perdure, provoque des lésions irréversibles, chroniques amenant le plus souvent à la réforme les animaux concernés. La présence de 10% d’animaux excréteurs dans le troupeau fait monter significativement le "Taux cellulaire" du tank et fait passer le lait vendu dans une catégorie inférieure avec bien évidemment une diminution de son prix de vente !

En outre, au cours d’un test de confirmation, le lait produit de la vache suspectée est globalement testé. Il est donc généralement difficile de dépister lequel des trayons est malade (Une vache à 4 trayons, un pour chaque quartier du pis).

En utilisant le DJINLET®, l’éleveur bénéficie d’une prévision du risque trayon par trayon et non pas globale.

La mammite se déclare généralement dans l’un des quartiers puis si l’animal n’est pas soigné, l’infection se propage quartier par quartier pour finir à infecter tout ou partie du pis. C’est ainsi que de nombreuses bêtes sont atteintes de mammites aiguës voire chroniques alors même que les signes cliniques ne sont pas clairement apparus.

Dans ce cas, le taux de mortalité ou d’abattage augmente du fait qu’il n’existe pas aujourd’hui de moyen thérapeutiques sérieux pour les soigner.

Une bonne gestion du risque "mammite" permet non seulement d’améliorer la qualité du lait, d’allonger la durée de vie économique du troupeau et indirectement d’augmenter votre revenus.

Pour information, une des rares pistes dans l’avenir pour permettre aux éleveurs de maintenir leurs revenus dans un contexte de mondialisation du prix du lait, passe autant par une meilleure gestion du nombre des génisses de renouvellement, en rapport direct avec l’âge moyen du troupeau, que par une meilleure gestion comptable des postes "alimentation" ou "matériels".




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